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Maître Pierre Farge représente 4 anciens employés de la Bibliothèque Jacques-Doucet,, lanceurs d’alerte dans une affaire de vols de livres rares ayant conduit au suicide de la directrice adjointe impliquée et à divers règlements de comptes depuis.

L’affaire de la bibliothèque Doucet finit au tribunal

Le Parisien du 14 juin 2023 s’est fait l’écho des tenants et aboutissants de la procédure judiciaire engagée dans l’affaire de la Bibliothèque littéraire Doucet, « fermée depuis 8 mois suite au décès de sa directrice adjointe, une haine entre deux camps et des soupçons de recel. »

Cette fameuse bibliothèque abrite pas moins de « 170 000 manuscrits, de Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Valéry, Apollinaire, Breton, Aragon à Malraux, Mauriac ou Gide, et de grands écrivains contemporains comme Jean Echenoz. ». 

La bibliothèque a fermé suite au suicide de « l’ancienne directrice adjointe, Sophie Lesiewicz, quelques heures après la parution d’un article du Monde qui la met en cause dans une suspicion de vols d’œuvres rares commis à l’intérieur du temple des manuscrits..(…) « La Chancellerie des Universités de Paris, qui gère la Bibliothèque, est obligée d’accorder « une autorisation spéciale d’absence » à la dizaine d’employés, répartis en deux clans qui s’affrontent de longue date. Cette « autorisation », salaires payés, dure encore, huit mois après… »

Un administrateur provisoire, Fabien Oppermann, nommé en février 2023, « a suivi l’enquête administrative concluant qu’il fallait redémarrer avec une équipe entièrement nouvelle » car « Il y a eu beaucoup de fractures, de tensions et de drames » » (cf l’article d’Actulaitté en libre accès)

Maître Pierre Farge défend les anciens employés lanceurs d’alerte

Comme l’expose Yves Jegle pour Le Parisien : « Sauf que les anciens ne veulent pas partir. Quatre d’entre eux, deux archivistes et deux magasiniers, ont engagé un avocat pour les défendre en qualité de « lanceurs d’alerte » ayant dénoncé les disparitions de pièces rares. »

« Mes clients travaillent depuis plus de vingt ans à Doucet, ce sont eux qui ont dénoncé les faits, et au lieu de les remercier, on leur propose un reclassement inacceptable. L’administration aurait préféré que personne ne dénonce les vols ? » tonne Maître Pierre Farge.

« Ces employés ont reçu le soutien d’ayants droit de grands écrivains, comme Aube Breton-Elléouët, 85 ans, fille d’André Breton, le fondateur du surréalisme. Cette dernière a demandé à se porter partie civile à leurs côtés, en raison « d’un manquement grave », selon elle, dans le fonctionnement de la Bibliothèque.  Les héritiers du peintre Nicolas de Staël, du poète Francis Ponge et d’une douzaine de grands écrivains ou artistes les soutiennent également. »

Affaire à suivre : le procès aura lieu le 24 janvier 2024, selon le Parquet de Paris, interrogé par Le Parisien.

En savoir plus : https://actualitte.com/article/108422/bibliotheque/a-la-bibliotheque-doucet-des-oeuvres-disparues-et-un-drame-professionnel

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