J’ai dénoncé dès le premier jour l’accord entre Ankara et Bruxelles : un chiffon de trois pages parfaitement illégal.
Disposant de l’accueil et l’entretien en Turquie de plus de deux millions de réfugiés ne remplissant pas les conditions d’entrée, de présence ou de séjour dans un Etat membre,
cet accord,
– alloue six milliards d’euros pour les accueillir et les entretenir,
– et promet la reprise des négociations d’adhésion à l’UE, qui en réalité vise davantage la poursuite pour les turcs d’une libre circulation en Europe, que la volonté officielle de rallier nos valeurs.
Autrement dit, en croyant que payer suffit, l’Union européenne marchande illégalement la gestion de sa misère à la Turquie.
Et autrement dit encore, la Turquie est devenue la putain de l’Europe.