Les dernières œuvres de l’artiste italien sur scène jusqu’au 30 juin 2017
Pietro Ruffo raconte l’histoire des migrants à Paris. C’est précisément à l’époque où la France se partage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les deux candidats à l’Élysée, alignés sur deux visions opposées de la société, l’accueil et les frontières, que l’artiste romain rassemble une séquence spectaculaire d’œuvres consacrées au thème des migrations. « Le monde – explique Pietro Ruffo – est un théâtre dans lequel les phénomènes migratoires sont un défi pour notre société. Les bouleversements climatiques, les tensions politiques ou la recherche de meilleures conditions sont autant de facteurs qui illustrent un monde interconnecté qui triomphe des frontières géographiques et culturelles ».
Intitulée « L’Illusion parfaite », l’exposition installée dans les nouveaux espaces de la Galerie Italienne, à deux pas du Louvre et de la future Fondation Pinault, intervient un an après la première grande rétrospective de Pietro Ruffo à la Fondation Puglisi-Cosentino de Catane, sur le concept universel de liberté (ou principes libéraux), et en même temps que l’exposition de l’exposition « Jungle » à la Reggia di Venaria.
« Migrations » présente les dernières œuvres de l’un des noms les plus forts et les plus convaincants de la scène artistique italienne et européenne, connu, entre autres, pour ses grandes cartes des nations ou les légions de libellules sculptées à la main et arrêtées par des milliers d’épingles.
Évocatrice des céramiques chinoises ou des azulejos portugais bleu-blanc, la série présentée à Paris illustre des peuples anciens sur leur chemin à travers globes et planisphères, figures errantes entre un continent et un autre, exposées aux risques du voyage et à la peur que quelqu’un leur barre le chemin. Chaque pièce a sa propre forme tirée des techniques existantes de projection cartographique du globe terrestre.
Un mur entier est nécessaire pour « Italia a Pezzi » (2017), une œuvre de 250 x 325 m, en hommage aux drames et aux illusions de ceux qui quittent la rive sud de la Méditerranée pour rejoindre l’Europe du Nord, comme l’a dit Pietro Germi dans l’un de ses films les plus importants, le « Chemin de l’espoir » (1950).
Pierre Farge écrit dans le texte accompagnant l’exposition : « Que pouvons-nous ajouter au débat millénaire sur l’immigration ? Que peut-on dire de l’augmentation habituelle des débits avec le retour du printemps ? Que choisir dans le concert des politiques migratoires à la veille du vote présidentiel ? Quel est le rapport avec l’art ? C’est pour répondre à ces questions, ou mieux encore pour y répondre, que la Galerie Italienne accueille les recherches de Pietro Ruffo« .
Organisée par Alessandro Pron, Raphaella Riboux et Matteo da Dalt, l’exposition « Migrations » est prévue jusqu’au 30 juin.
Entrée gratuite.
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Mostre: Pietro Ruffo racconta i migranti a Parigi
Gli ultimi lavori dell’artista italiano in scena fino al 30 giugno
Pietro Ruffo racconta l’epopea dei migranti a Parigi. Proprio nei giorni in cui la Francia si spacca nel ballottaggio tra Emmanuel Macron e Marine Le Pen, i due candidati all’Eliseo schierati su due opposte visioni di societa’, accoglienza e frontiere, l’artista romano riunisce una spettacolare sequenza di opere consacrata al tema delle migrazioni. « Il mondo – spiega Pietro Ruffo – è un teatro in cui i fenomeni migratori sono una sfida per la nostra societa’. Gli stravolgimenti climatici, le tensioni politiche o la ricerca di condizioni migliori altrettanti fattori che illustrano in realtà un mondo interconnesso che trionfa sui confini geografici e culturali ».
Intitolata ‘L’Illusion parfaite’, l’Illusione perfetta – la mostra allestita nei nuovi spazi della Galerie Italienne, a due passi dal Louvre e dalla futura Fondazione Pinault, giunge a un anno dalla prima grande retrospettiva di Pietro Ruffo alla Fondazione Puglisi-Cosentino di Catania, sul concetto universale di liberta’ (o dei principi liberali), e in contemporanea con l’allestimento per la rassegna ‘Jungle’ alla Reggia di Venaria. ‘Migrations’ presenta gli ultimi lavori di una delle firme piu’ forti e convincenti del panorama artistico italiano ed europeo, noto, tra l’altro, per le sue grandi mappe delle nazioni o le schiere di libellule intagliate a mano e fermate con migliaia di spilli.
Evocativa delle ceramiche cinesi o degli azulejos bianco-blu portoghesi, la serie presentata a Parigi illustra antichi popoli in cammino attraverso mappamondi e planisferi, figure erranti tra un continente e l’altro, esposti ai rischi del viaggio e al timore che qualcuno sbarrera’ loro la strada. Ogni pezzo ha una propria forma tratta da tecniche esistenti per la proiezione cartografica del globo terrestre.
Necessaria un’intera parete per ‘Italia a Pezzi’ (2017), opera di 250 x 325 m, in omaggio ai drammi e alle illusioni di chi abbandona la sponda sud del Mediterraneo per raggiungere il nord-Europa, come gia’ racconto’ Pietro Germi, in uno dei suoi film piu’ importanti, il ‘Cammino della speranza’ (1950).
Scrive Pierre Farge nel testo a corredo dell’esposizione: « Che possiamo aggiungere al dibattito ultramillenario sull’immigrazione? Che dire dell’aumento ormai abituale dei flussi col ritorno della primavera? Cosa scegliere nel concerto di politiche migratorie alla vigilia del voto presidenziale? Cosa c’entra l’arte in tutto questo? E’ per rispondere a queste domande, o ancora meglio per porsele, che la Galerie Italienne accoglie la ricerca di Pietro Ruffo ». Curata da Alessandro Pron, Raphaella Riboux, e Matteo da Dalt, la mostra ‘Migrations’ e’ in programma fino al 30 giugno. Ingresso gratuito.