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Au lendemain de la mise à exécution de l’arrêté sur la bande des 100 mètres dans la Jungle de Calais, c’est une église et une mosquée qui sont rasées en dépit de l’engagement contraire de la préfecture du Pas-de-Calais.

Officiellement pour des mesures de sécurité entre la jungle et la rocade ainsi que la route d’accès au camp, officieusement dans une perspective de fermeture du bidonville d’ici le printemps,la destruction d’un périmètre de 100 mètres autour du camp s’est arbitrairement vue étendue par l’administration locale à l’action des bulldozers sur une église et une mosquée.

En laissant deux heures aux fidèles pour quitter les lieux,

L’État traite avec arrogance les associations auprès desquelles elles s’étaient pourtant engagées du contraire, au mépris de la position même de ces deux lieux culte clairement en dehors de la zone visée par l’arrêté ;

L’État nie la diversité des sociétés humaines, au mépris de l’importance d’un ancrage spirituel dans de telles conditions de vies;

L’État touche au symbole le plus profond de la foi et de la liberté d’exercice des religions, au mépris de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ;

L’État rappelle ainsi les périodes les plus sombres de l’Histoire et entretient la terrible crise de confiance que suscite la politique et les politiques.

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